A partir de début novembre et jusqu’au mois de février 2025, une enquête téléphonique sera réalisée auprès d’au moins 3 000 ménages de la métropole pendant la saison de chauffe.
Le chauffage au bois dans le secteur résidentiel est devenu la principale source d’émission de particules fines sur le territoire. Afin de mieux comprendre l’origine de cette pollution et travailler à des propositions d’action pour améliorer la qualité de l’air, Nantes Métropole va mener une étude approfondie pour dresser un état des lieux précis du chauffage domestique au bois sur son territoire.
Pour cela, à partir de début novembre et jusqu’au mois de février 2025, une enquête téléphonique sera réalisée auprès d’au moins 3 000 ménages de la métropole pendant la saison de chauffe.
Cette étude vise à recueillir des données sur le parc d’appareils existant (types d’équipements, âge, usage principal ou secondaire), mais aussi sur les pratiques des usagers, la qualité du bois consommé et la connaissance des impacts sur l’environnement. L’étude aura ainsi pour but de mieux comprendre les profils des habitants concernés par ces équipements et leurs motivations pour changer d’appareil.
Le saviez-vous ?
Le chauffage au bois est aujourd’hui une source importante de particules fines dans l’air. Alors que le bois ne constitue que 4 % de la consommation énergétique des foyers, il représente 86 % des émissions de particules fines de ce secteur. En fonction de l’équipement, une cheminée émet 10 fois plus de particules qu’un poêle écolabellisé et même 56 fois plus lorsqu’on rapporte ces émissions à la chaleur produite.